L’idée, sous-jacente au thème annoncé pour cette rencontre, était de faire connaître certains écrivains issus du monde arabo-musulman et leurs écrits remarquables (romans, poésie, fables, etc). La bibliothèque municipale de Pléhédel propose plusieurs de ces ouvrages dans ses rayons.
Dans le contexte actuel des attentats de Paris, il nous semblait nécessaire d’évoquer autre chose que cette effroyable idéologie destructrice et meurtrière qui nous atteint depuis le Proche et le Moyen Orient.
Chacun des participants a pu présenter un auteur qu’il avait particulièrement apprécié. Parmi eux :
– le poète persan Saadi (1184-1283) : Le Jardin des roses
– le poète palestinien Mahmoud Darwich (1942-2008)
– l’écrivain algérien Boualem Sansal, né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Oranais : Un village allemand, Rue Darwin, 2084
– l’écrivain américain d’origine afghane, Khaled Hosseini, né le 4 mars 1965 à Kaboul : Les cerfs volants de Kaboul, Ainsi résonne l’écho infini des montagnes.
– l’écrivain algérien Yasmina Khadra, (pseudonyme de l’écrivain algérien Mohammed Moulessehoul) né le 10 janvier 1955 dans le Sahara algérien : A quoi rêvent les loups, Les Sirènes de Bagdad, L’Attentat, Les Hirondelles de Kaboul, Ce que le jour doit à la nuit
– l’écrivain égyptien Alaa El Aswany, né le 28 mai 1957 au Caire : L’immeuble Yacoubian, Chicago, Automobile club d’Egypte
– l’écrivain égyptien Naguib Mahfouz (1911-2006), Prix Nobel de littérature en 1988 : Les Fils de la médina
– l’écrivain écrivain maroco-néerlandais Fouad Laraoui, né le 12 août 1958 à Oujda : La vieille dame de Ryad, Une année chez les Français
– l’écrivain marocain Driss Chraïbi (1926- 2007) : ses romans policiers mettant en scène l’inspecteur Ali
– l’écrivaine algérienne Assia Djebbar (1936-2015) : Oran, langue morte
– l’écrivaine franco-algérienne Leïla Sebbar, née le 9 novembre 1941 à Aflou : recueil de nouvelles Le Ravin de la femme sauvage
Le philosophe Réné Girard, récemment décédé, a également été évoqué, notamment l’un de ses livres les plus célèbres, La violence et le sacré.
Enfin a été lu un extrait du poème Requiem de l’écrivaine russe Anna Akhmatova (1889-1966)
La rencontre s’est prolongée autour de la traditionnelle « auberge espagnole ».
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Je trouve cette initiative formidable. Bravo!
Merci beaucoup Marie-Laure : ces encouragements nous font chaud au cœur et stimulent nos pensées.
Jean-Marie